Cette machine dans ma tête

Challenge de la semaine : présenter nos machines 
En les découvrant écoute ça

Cette semaine, nous allons vous parler mécanique et huile de coude en consacrant notre article à nos machines à coudre ! On parle beaucoup de couture en général, de tissus ou de patrons mais moins des machines qui sont pourtant la base de tous nos ouvrages. La machine à coudre et/ou la surjeteuse peuvent représenter un certain investissement, alors c'est toujours mieux d'en avoir eu quelques retours :)
Cet article ne pourra pas passer en revue les moindres détails de nos machines, nous nous efforcerons de souligner les points qui nous paraissent intéressants ou peu convaincants. Si vous avez des questions sur l'une de nos machines, n'hésitez pas à nous contacter sur nos comptes respectifs ou sur le compte commun Instagram ! Bonne lecture !


Le bataillon et son artillerie Pfaff:

J'ai commencé la couture avec une petit machine Singer du commerce général qui a rapidement eu des problèmes. A ce moment-là, je savais à peine ce qu'était un patron et je ne me rendais pas compte des prix des machines: selon moi 100euros gageaient d'une machine de très haute qualité.... Lors d'un week end à Albi, je suis entrée dans une boutique Pfaff et là.... j'ai eu la révélation. Elle s'est faite notamment par la propriétaire du magasin qui m'a faite découvrir la mécanique qu'il y avait derrière une machine à coudre, les modèles et les gammes de prix d'une machine performante et évolutive et surtout la magie des machines électroniques et à double entrainement.

Ma machine à coudre : ambition essential

Je voyais que j'y passais plusieurs soirées par semaines et que j'accrochais réellement à la couture, j'ai donc décidé d'investir directement dans une machine neuve et de choisir un modèle performant. Il s'agit du premier modèle de la gamme ambition qui pour un stade de couturière débutante m'a permit une évolution fulgurante ! Un modèle moins onéreux dans la gamme Passport m'intéressait mais j'ai choisi celle-ci car elle offre un espace de couture plus important sur la droite. A chaque ouvrage un peu épais ou bien au moment de faire passer tout le tissu de ce coté, pour faire les finitions ou les surpiqures, c'est vraiment plus confortable.
J'ai acheté ma machine en boutique ce qui m'a permis d'y retourner de temps en temps pour aller glaner quelques astuces auprès de la vendeuse, qui me consacrait volontiers un peu de temps.
L'ambition essential possède comme toutes les machines Pfaff le double entrainement appelé IDT. C' est un mécanisme breveté qui consiste à venir activer un "crochet" derrière le pied de biche pour l'aider à ingérer les épaisseurs importantes de tissus. En plus des griffes de simple entrainement de la plaque du dessous, cela provoque un double entrainement. On peut l'activer et le désactiver très simplement.
Je trouve cette machine vraiment performante et elle détient un paquet de "mini options" qui mises toutes ensemble permettent une couture efficace, agréable, précise et rapide:
  • tableau électronique des points: la machine propose un calibrage du point choisi par défaut (longueur et largeur)
  • points fantaisie de broderie simple: ils sont nombreux et plutôt beaux et bien dessinés
  • un alphabet majuscule simple
  • boutonnières: la machine en propose une petite dizaine (coins droits, coins arrondis). 
Ma MAC est précise, intelligente et silencieuse, j'ai vraiment apprécié dès mes débuts en couture d'être ainsi équipée car elle m'a facilité la tâche et m'a vraiment permis d'améliorer vite mon niveau en couture.







La surjeteuse : coverlock 4.0

Aujourd'hui il s'agit d'un prêt de 6 mois de la part de Pfaff. J'ai pu choisir la machine que j'allais recevoir et j'ai opté pour celle-ci car je possède une petite surjeteuse d'occasion Pfaff 4 bobines et voyant l'automne et l'hiver approcher, j'allais pouvoir beaucoup l'utiliser pour mes mignons.


Cette machine permet aussi des points de recouvrement mais je ne les ai pour l'instant utilisés que très peu.
La coverlock4.0 est une surjeteuse qui permet des points en utilisant jusqu'à 5 fils (les points de sécurité ou autrement dits de chainette: la machine surfile et assemble avec un point renforcé).
Chaque overlock 3 fils (surfilage) est décliné en bord large et bord étroit suivant le rendu que l'on souhaite et l'épaisseur du tissu que l'on surfile.
Plusieurs variations de flatlock sont proposées.
3 points de recouvrement sont possibles pour permettre des ourlets parfaits: double large, double étroit et triple.




A chaque combinaison, une fenêtre contextuelle apparait et donne des recommandations sur les installations nécessaires au point choisi. Puis, le mode couture affiche le point choisi en taille réelle sur l'écran et prévoit les réglages par défaut qui s'appliquent:

  • tension de chaque fil
  • position des aiguilles
  • largeur de coupe
  • pression du pied
  • entrainement différentiel
  • longueur du point
  • vitesse
On peut modifier chacune de ces valeurs à sa guise.
J'apprécie la capacité de la cover lock à ingérer les tissus même épais et à les couper. Je la trouve plus silencieuse que ma précédente surjeteuse et bien que je n'ai pas encore testé les fonctionnalités de recouvrement j'apprécie dès maintenant cette option puisque ma machine possède un espace sur la droite non négligeable. Je vais profiter des congés de Noël pour découvrir les fonctionnalités de recouvrement et je ferai un retour en suivant !

Bref, je suis une inconditionnelle de la qualité Pfaff et je crois bien avoir entraîné la belle Chloé dans ce monde féérique ;)


Léna et ses machines "Petit Budget":

J'ai commencé à coudre sur la machine de ma grand-mère, un vieux bolide avec peu de fonctionnalités mais qui roulait bien... Mais après des années de bons et loyaux services, elle a rendu l'âme, pile au moment où j'avais 5 robes Frida à coudre pour l'EVJF de l'une de mes meilleures copines...
Il fallait donc une nouvelle machine, et vite !
Autre contrainte: le budget.
On ne va pas se mentir, nous n'avons pas toutes les moyens d'investir dans une fantastique machine à coudre, j'ai donc essayé de trouver un modèle efficace, qui supporte un usage quotidien mais qui reste acceptable pour mon porte-monnaie.

Ma machine à coudre : Brother FS40


Dénichée pour un peu moins de 200€ sur internet, je suis super satisfaite du rapport qualité-prix ! Elle est facile à utiliser et à comprendre, très légère (quand il faut la transporter, ce n'est pas anodin !) et elle me permet de coudre tous les types de tissus (jean, laine épaisse, velours, soie ou vinyle...).
Il y a 40 types de points, dont une dizaine de points de broderie, je ne les ai utilisé que très peu encore, mais c'est tout de même sympa.

Les options qui m'ont changé la vie :

- elle est très peu bruyante par rapport à mon ancienne machine
- les boutonnières automatiques, et 5 formes différentes, je ne m'en lasse pas !
- le fait que l'aiguille reste automatiquement plantée en fin de couture : pour coudre les coins c'est idéal.
- un écran LCD qui permet de régler largeur et longueur des points et indique le pied de biche à utiliser.
- la canette horizontale sous capot transparent : enfin, je peux visualiser la quantité de fil qui reste !
- la possibilité de régler la vitesse

Le seul point négatif que je lui trouve, elle ne garde pas en mémoire le point ni la largeur et la longueur du point utilisé lorsqu'on l'éteint.





Ma surjeteuse : SLR4D Toyota

Super cadeau qui m'a été offert pour mes 25 ans, cette surjeteuse a elle aussi changé ma vie de couturière ! Les finitions en couture zig-zag, c'était l'une des choses que je détestais le plus, jamais nickel et peu rapides...

Cette surjeteuse d'entrée de gamme est facile à utiliser et efficace. Elle propose les surjets à 3 ou 4 fils, moi qui stressait de l'enfilage des fils, j'ai finalement trouvé cela très simple !
Grâce à elle, j'ai enfin pu faire des finitions nickel et braver ma peur de la couture du jersey !
Les points négatifs : elle ne permet pas de faire de roulotté et il arrive (rarement mais quand même) que les fils se cassent.





Jesskanisse est heureuse en couture, malheureuse en surjet :

Voilà les bêtes! Elles sont là, toujours prêtes dans un coin de la chambre. 
Mes machines sont posées sur des vieux meubles ou les machine d'origine étaient intégrées. je les ai enlevé et j'ai rajouté une étagère. Cela me permet de ranger mes patrons et mes encours. Par contre il faut aimer coudre en position tordu!



Ma machine: la Elna experience 520

J'ai commencé à coudre avec l'entrée de gamme de la marque Elna que j'ai tué en 3 ans, la Sew fun. Je l'adorait car très facile d'utilisation, on aurait dit un jouet mais un jouet totalement tout terrain. Tellement tout terrain que j'ai tout testé avec elle (cuir, matière épaisse... ). Les test +la couture intensive (Environ 6 soirs sur 7) ont eu raison d'elle. Alors j'ai profité d'une reprise de la marque pour acheter ce modèle plus adapté à mon rythme. Ici, vous trouverez ses caractéristiques.
Je ne demande pas grand chose à ma machine si ce n'est de coudre et cette machine répond bien à cette demande (encore heureux, me direz-vous!). Elle est simple d'utilisation, dispose de quelques points fantaisies mais c'est pas folichon non plus... Ce qui fait VRAIMENT la différence avec une entrée de gamme, ce sont les boutonnières! Laissez moi vous dire que les premières boutonnières qu on fait avec ce type de machine, on a un peu envie de faire une danse de la joie!
Cette machine est super mais je ne suis pas sure de sa résistance dans le temps. Un des bouton a déjà du mal à répondre. J’espère qu'elle me fera mentir et tiendra le coup sur les 20 ans à venir mais peut-on encore trouver des machines qui tiennent toute une vie comme celles de nos grand-mères?






Ma surjeteuse: La Sewmaq tête à claque

Elle a l'air petite et mignonne comme ça mais si vous croisez son chemin, FUYEZ!!!
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, c'est une daube ! J'ai eu beau tout essayer en terme de réglages, prendre les cours en ligne pour apprendre à dompter les surjeteuses, celle-là n'en fait qu'à sa tête. Elle peut faire de jolis points sur une longueur mais déraillera automatiquement celle d’après.
Je n'ai jamais pu coudre un vêtement entier sans qu'un fil ne casse (même un vêtement enfant, hein!). Alors même si l'enfilage est assez simple quand on le refait 3 fois en 15 minutes on a envie de tout casser et de monter chez les voisins, au dernier étage, pour la balancer par la fenêtre.
Voilà, donc si l'envie vous prend de l'acheter, retenez-vous!
Dans les entrées de gamme, la surjeteuse LIDL est moins chère et apparemment très chouette.





Making plans for Chloé et ses nouvelles chéries :

Après avoir fait mes armes sur la Singer de ma mère, je me suis décidée il y a 2 ans à m’acheter une machine Brother à 120€. Cette machine, c’était pour moi la rolls, elle a accueilli mes turpitudes d’apprentie couturière sans jamais broncher. Pas de points fancy, pas de fantaisies, elle était l’efficacité incarnée... mais après 2 ans de bons et loyaux services, force a été de constater qu’elle n’était plus compatible avec mon utilisation quotidienne et acharnée de la pédale. 
Du coup, après maintes cheveux et fils arrachés, j’ai décidé de faire péter le PEL et d’investir dans une vraie machine, une MAC d’adulte qui fait des boutonnières toute seule, qui a plein de points incroyables et des fonctionnalités qui te changent la vie (oui oui n’ayons pas peur des mots).

Ma machine : Pfaff Ambition 1.0

J’ai donc jeté mon dévolu sur un modèle Pfaff (le chien haha), sur les conseils avisés du Bataillon, et plus particulièrement sur la machine Ambition 1.0
Alors évidemment c’est un investissement (890€) mais personnellement le gain de temps et d’énergie qu’elle m’apporte n’a pas de prix.

Premièrement, les machines Pfaff sont équipées d’un système d’entraînement unique appelé IDT. C’est un bras amovible qui se situe à l’arrière du pied presseur et qui, une fois installé, permet un entraînement du tissu par le haut, en plus des grilles du bas. Idéal pour les tissus qui glissent mal ou les grosses épaisseurs. D’ailleurs, personnellement  je ne l’enlève jamais.

Autre fonction que j’adore, c’est le bouton de maintien d’aiguille plantée. Dès qu’on lache la pedale, l’aiguille se plante dans le tissu. Du coup, pas de mauvaises surprises lorsque l’on souhaite coudre un angle, mais qu’on a un cerveau de poisson rouge. Idem avec l’indicateur de pied presseur relevé. Bref des petites options qui permettent d’éviter bien des étourderies.

Les boutonnières, qui étaient ma bête noire, se cousent désormais toutes seules. j’ai même testé l’option couture des boutons et ça marche ! Pour vous c’est peut être un détail mais pour moi c’est des heures de couture main gagnées. 

En plus de tout ça, j’ai plein de points de broderie que je suis de plus en plus tentée d’expérimenter. Je peux même broder mon prénom si je le veux, c’est dire.
Cela ne fait qu’un mois et demi que j’ai cette petite nouvelle et je sais qu’il me reste énormément de possibilités à explorer. 






Ma surjeteuse : Pfaff coverlock 4.0

Mon amoureux m’a également offert la surjeteuse Pfaff cover lock 4 (oui il est merveilleux) et la Bataillon en a si bien parlé que je ne m'étendrai pas. Mais laissez-moi vous dire que ça promet des heures de couture en perspective, le tout le pied au plancher !

Bonne couture,
les mixeuses.

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